- Accueil
- Qui sommes-nous?
- Nouvelles
- Nos actions
- Information et sensibilisation
- Réformes législatives et réglementaires
- Loi sur l’expropriation
- Écoblanchiment
- Fin des hydrocarbures au Québec
- Les municipalités et la décarbonation des bâtiments
- Loi sur l’évaluation d’impact
- Loi sur la performance environnementale des bâtiments
- Loi sur la qualité de l’environnement
- Politique nationale d’architecture et d’aménagement du territoire
- Actions et interventions en justice
- Accès aux données sur les prélèvements d’eau au Québec
- Chevalier cuivré
- Fonderie Horne : accès aux intrants
- Forage pétrolier en Gaspésie
- Northvolt
- Port de Québec
- Port pétrolier à Cacouna
- Questerre
- Rainette faux-grillon
- Registre pour l’accès à l’information environnementale
- Tarification sur le carbone
- Tentative de bâillon par une compagnie gazière
- Voir toutes nos actions
- Nos publications
- Obiterre – S’informer
- Ligne verte – Posez vos questions
- S’impliquer
- Faire un don
- Nous joindre
- Suivez nos actualités – Infolettre
14 Sep 2021
Montréal, le 14 septembre 2021 – La Ville de Longueuil a entamé des travaux de prolongement du boulevard Béliveau au sud du boisé du Tremblay, un secteur reconnu pour sa biodiversité et la présence importante de la rainette faux-grillon. Les travaux sont réalisés dans un milieu humide reconnu. La Loi sur la qualité de l’environnement prévoit que, sauf exception, une autorisation préalable du ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) est nécessaire pour réaliser des travaux en milieux humides. La Ville n’a pas obtenu d’autorisation ministérielle pour procéder aux travaux.
Le CQDE et la SNAP Québec sont particulièrement choqués par cette situation. Pourquoi le MELCC n’exige-t-il pas le respect intégral de la Loi sur la qualité de l’environnement et de ses règlements ?
« Le gouvernement du Québec doit indiquer précisément et sans délai quelles sont les dispositions en vigueur qui permettent à Longueuil de détruire un milieu humide sans autorisation. À défaut, les travaux devront être arrêtés sur le champ et une enquête déclenchée pour jeter la lumière sur cette autre tragédie environnementale », demande Alain Branchaud, directeur général de la SNAP Québec.
« La population s’attend à l’application rigoureuse du cadre juridique protégeant l’environnement. Des sources crédibles, dont l’avis faunique du ministère de la Forêts, Faune et Parcs (MFFP), indiquent la présence d’un milieu humide sur le site des travaux. La réalisation d’activités en milieu humide sans autorisation nous inquiète donc au plus haut point, d’autant plus que la rainette faux-grillon est déjà au bord du gouffre. Nous demandons des explications immédiates du MELCC et, le cas échéant, une rectification sans délai de la situation », souligne Geneviève Paul, directrice générale du Centre québécois du droit de l’environnement.